Cannes 2023 : « Asteroid City », la nouvelle frontière de Wes Anderson (2024)

Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

Offrir Le Monde
  • Culture
  • Festival de Cannes 2024

Des gamins passionnés de soucoupes volantes, des militaires protégeant un lourd secret, le tout dans un décor de sitcom «fifties»… Le réalisateur américain multiplie les références sans parvenir à convaincre.

ParClarisse Fabre

Publié le 23 mai 2023 à 20h45, modifié le 24 mai 2023 à 14h40

Temps de Lecture 1 min.

Read in English
  • Partager
    • Partager sur Facebook
    • Envoyer par e-mail
    • Partager sur Linkedin

Article réservé aux abonnés

Cannes 2023: «Asteroid City», la nouvelle frontière de Wes Anderson (1)

SÉLECTION OFFICIELLE – COMPÉTITION

Après avoir créé la ville française d’Ennui-sur-Blasé, et celle, américaine, de Liberty, dans The French Dispatch, en compétition à Cannes en2021, le Texan Wes Anderson fait pousser Asteroid City dans le sud-ouest des Etats-Unis pour son nouveau film, lui aussi en lice pour la Palme d’or. Le désert américain de Monument Valley, où l’action est supposée se dérouler, aumilieu des années 1950, a été reconstitué en Espagne, à une cinquantaine de kilomètres de Madrid. Les couleurs gris-vert de The French Dispatch ont cédé la place à une nouvelle palette de tons dorés et bleu ciel.

Lire la critique : Article réservé à nos abonnés Dans «The French Dispatch», Wes Anderson s’amuse avec la légende dorée du journalisme

Une station-service, un diner, quelques baraques servant de logement, un train jaune poussin… Voilà pour le décor fifties. Au milieu, une bande de gamins surdoués, la tête tournée vers les étoiles – ou les soucoupes volantes, Monument Valley étant aussi une terre de fantasme autour des ovnis.

Le temps d’un week-end, des militaires et des scientifiques accueillent une poignée d’adolescents, lesquels vont être distingués pour leurs inventions liées à l’espace. Un événement inattendu va bloquer ce petit monde dans cette ville de pacotille, célèbre pour son cratère de météorite. Au loin tourbillonnent les fumées d’essais nucléaires…

Un incroyable casting

Le dispositif calibré au caillou près, mis au point par le méticuleux cinéaste, multiplie les références et les échos. Filmer Monument Valley, ne serait-ce que sa représentation fictive, c’est aussi revisiter l’histoire du cinéma américain, avec ses films-cultes, La Chevauchée fantastique (1939), de John Ford; Il était une fois dans l’Ouest (1968), de Sergio Leone; Easy Rider (1969), de Dennis Hopper; Thelma et Louise (1991), de Ridley Scott; Forrest Gump (1994), de Robert Zemeckis, pour n’en citer que quelques-uns.

Film d’aventures, de conquête (ici de l’espace), de démesure science-fictionnelle, Asteroid City est un peu tout cela à la fois. L’action se déroulant en1955, époque Marilyn Monroe, le glamour est aussi convoqué sur le plateau, en la présence d’une star du grand écran – Midge Campbell, alias Scarlett Johansson, à peine reconnaissable sous sa perruque auburn. Et les hommes ne préférant pas toujours les blondes, la belle va semer le trouble.

Burlesque et teinté de mélancolie, le récit tient du grand spectacle distillé en vignettes successives, la jeunesse apportant le lot de perturbations qui incombent aux apprentis sorciers. Comme à son habitude, Wes Anderson fait défiler un incroyable casting: outre Scarlett Johansson, citons Jason Schwartzman, Tom Hanks, Tilda Swinton, Willem Dafoe, Margot Robbie, Adrien Brody, Matt Dillon… Malgré son habileté à concevoir de riches imaginaires, Wes Anderson nous promène ici en terrain un peu trop connu.

Il vous reste 6.75% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «» et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.

Cannes 2023 : « Asteroid City », la nouvelle frontière de Wes Anderson (2024)
Top Articles
Latest Posts
Article information

Author: Fredrick Kertzmann

Last Updated:

Views: 6019

Rating: 4.6 / 5 (46 voted)

Reviews: 93% of readers found this page helpful

Author information

Name: Fredrick Kertzmann

Birthday: 2000-04-29

Address: Apt. 203 613 Huels Gateway, Ralphtown, LA 40204

Phone: +2135150832870

Job: Regional Design Producer

Hobby: Nordic skating, Lacemaking, Mountain biking, Rowing, Gardening, Water sports, role-playing games

Introduction: My name is Fredrick Kertzmann, I am a gleaming, encouraging, inexpensive, thankful, tender, quaint, precious person who loves writing and wants to share my knowledge and understanding with you.